Samedi 12 octobre 2023, Roland Bacon, directeur de recherche émérite au CNRS
En quête de galaxies
"Ce fut une belle aventure, qui m'a amené à côtoyer un grand nombre d'esprits brillants : des chercheurs, des ingénieurs et des industriels, de toutes nationalités, tous engagés vers un même et noble objectif, celui de la quête de connaissance. J'ai eu la chance de réaliser des instruments et de conduire des observations pour les plus grands télescopes de la planète, tous situés dans des endroits extraordinaires, comme les hauts volcans d'Hawaï et des Canaries, ou dans le désert de l'Atacama, au Chili. Ce que je retiens avant tout de ces années riches d'expériences, c'est l'aventure collective de la connaissance. C'est celle-ci que je voudrais faire partager avec ce témoignage."
Roland Bacon, directeur de recherche émérite au CNRS, a initié et dirigé de nombreux projets pour les grands télescopes, notamment l'instrument MUSE pour le Very Large Telescope au Chili. Pionnier de la spectrographie 3D, il a reçu plusieurs prix scientifiques pour le développement de cette nouvelle technologie et son exploitation scientifique.
Samedi 11 janvier 2025, Gilles Barouch,
Les aurores boréales
Gilles Barouch est physicien nucléaire, spécialisé dans l’étude de l’interaction des rayonnements ionisants avec la matière. Il travaille actuellement au Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA) sur le site de Cadarache.
Les Aurores de Mai et d’Octobre 2024 : les défis pour la physique d’un phénomène géomagnétique complexe
ou
Peut-on expliquer les aurores de mai et d’octobre 2024 sans être spécialiste du domaine ?
Les super-tempêtes géomagnétiques de mai et d’octobre 2024 ont constitué des événements d'une intensité exceptionnelle. Visibles jusqu’en Afrique du Nord, elles ont marqué le phénomène géomagnétique le plus intense observé au cours des trente dernières années.
À l'ère des smartphones et des réseaux sociaux, des millions de personnes à travers le monde ont été alertées de la possibilité d'observer des aurores à des latitudes plus basses qu’habituellement. Nombreux sont ceux qui ont non seulement pu les contempler, mais aussi les photographier. Leur beauté saisissante a suscité une curiosité collective pour les phénomènes astronomiques, tout en mettant en évidence l’opportunité unique des aurores à créer un lien entre l’émerveillement de tous et la recherche scientifique.
Nous explorerons les mécanismes physiques sous-jacents à ces manifestations lumineuses, tout en soulignant les questions encore non résolues. Ces phénomènes mettent en lumière la complexité et la diversité des événements observés sur Terre lors de tempêtes géomagnétiques comme celles de mai et d’octobre 2024. Nous tenterons de comprendre pourquoi, malgré l'ampleur de la communauté scientifique internationale dans le domaine de la météorologie spatiale, les aurores polaires demeurent un défi pour les chercheurs, et pourquoi aucun modèle n'a encore fait l’unanimité.
Nous illustrerons cette complexité en montrant comment l'événement de mai, initialement classé G2 par la NOAA (sur une échelle de 1 à 5), a été requalifié en G5 (niveau maximal) seulement quelques heures avant les premières observations au sol.
Enfin, en replaçant les aurores de mai et d’octobre 2024 dans leur contexte historique, nous détaillerons les perturbations observées sur Terre et démontrerons que ces phénomènes offrent un laboratoire naturel unique. Ils permettent non seulement d’observer les interactions complexes entre le Soleil et la Terre, mais aussi de tester et repousser les limites des modèles actuels de physique et de météorologie spatiale.
Samedi 15 février 2025, Pierre Thomas, Professeur ENS Lyon, Laboratoire de géologie de Lyon
La géologie de Pluton
Samedi 15 mars 2025, Guillaume Hébrard, Directeur de recherche au CNRS, Institut d’astrophysique de Paris
La révolution des exoplanètes
Samedi 12 avril, Aurélie GUILLET LEPOUTRE
Samedi 17 mai 2025, Alain Brémond, Astronome amateur, ancien président de la SAL.
La constante de Hubble
Samedi 14 juin, François Sibille, précédemment Astrophysicien au CRAL
Les jets de galaxies