Page 7 - Les astronomes de la fin du XVIème et du XVIIème siècles
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cette observation qui va conduire à la réforme du calendrier.

               Giordano Bruno (1548-1600).


               Galiléo Galilei (1564-1642)

               Tommaso Campanella (1568-1639) est un dominicain en rupture avec son ordre et
               même toutes les autorités ecclésiastiques. Il fait de longs séjours en prison. Il a écrit
               une Apologie de Galilée en 1622. Il lui ressemble sur bien des points (le génie en
               moins cependant). Il se réfugie en France en 1634 sous la protection de Richelieu.


               Benedetto Castelli (1578-1643) professeur à Padoue, moine bénédictin, il est un
               disciple de Galilée et un de ses défenseurs. La lettre de Galilée à Castelli, rendue
               publique a contribué à sa mise en cause par l’Eglise.


               Baldassar Capra (1580-1626). Astronome italien né à Milan, il fait ses études à
               l'Université de Padoue. Il décrit l'étoile nouvelle de 1604. Il plagie le travail de Galilée
               sur le compas proportionnel ce qui lui valut une attaque cinglante de la part de ce
               dernier et son expulsion de l'université.

               Gerolamo Sersale (1584-1654) , jésuite de Naples construit une carte de la pleine
               lune d’excellente qualité et très complète (1650).


               Francesco Fontana (1585-1656) homme de loi et astronome amateur de Naples. Il
               publie un petit opuscule avec des gravures de la Lune en 1646.


               Niccolo Zucchi (1586-1670) né à Parme, jésuite, utilise le premier réflecteur qu’il
               décrit dans „Optica Philosophica“ en 1562. Il observa la tache de Jupiter en 1630.

               Giambattista Riccioli (1598-1671) jésuite, il enseigne à Bologne. Son Almagestum
               novum (1651) reprend toute l’astronomie des anciens en réalisant une « revue de la
               littérature » de son temps très complète. Il examine la cosmologie en parallèle avec
               les Ecritures. Il invente une description du système solaire inspirée de celle de Tycho
               Brahé dans laquelle Jupiter et Saturne tournent autour de la Terre. Il rejette les
               orbites elliptiques contre les démonstrations de Képler. Ses positions restent assez
               opposées à celles de Copernic et de Galilée et il défend les raisons qu’a donnée
               l’église pour le mise à l’index du De Revolutionibus et les procès de Galilée. Il donne
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               comme mesure de la distance du Soleil 7000 rayons terrestres  en utilisant ma
               méthode de dichotomie lunaire grâce à une lunette à grand champ de vision qui lui
               permet d’observer la Lune en entier. Son appréciation des anneaux de Saturne reste
               encore erronée (voir Huygens). Il  n’est pas certain de la nature des « satellites » de
               Jupiter. Sa carte de la Lune réalisée avec son élève Grimaldi, de grande qualité,
               innove par la nomenclature qu’il donne et qui restera en grande partie définitive. Il
               s’inspire de celle de Van Langren pour les noms de personnages illustres et poursuit
               dans ce sens mais certains noms géographiques. Les personnages sont classés par
               ancienneté du haut vers le bas et par thèmes (Pythagore est près de Philolaos).


               Alfonso Giovanni Borelli (1608-1679). Né à Naples, il fait ses études à l'Université


               4  A cette époque les calculs des grecs donnent pour certain la rayon de la Terre. Il sert donc d’échelle pour les
               autres mesures astronomiques.
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